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Comment éviter de gaspiller son énergie et gérer son temps en « pleine confiance »

Nous gaspillons notre énergie dès lors qu’elle n’est pas adaptée à la situation. Peu importe qu’il s’agisse d’énergie haute ou basse. Que nous dépensions de l’énergie en étant en résistance, jusqu’au-boutistes, en colère, en conflit, ou qu’au contraire, nous soyons épuisés, impuissants, incapables d’agir.

Dans toutes ces situations, nous gaspillons de l’énergie lorsque notre état n’est pas adapté à la situation. Nous subissons alors nos états neurobiologiques et nous ne sommes pas connectés à notre état naturel de sécurité qu’est le Vagal Ventral.

Alors pour ne pas subir nos états, voyons comment gérer son temps en « Ventral », c’est-à-dire, dans notre état naturel de confiance pour ne pas gaspiller notre énergie.

« Chaque jour est une nouvelle opportunité d’y arriver »

Auteur Philosophe

Tout au long de la journée nous n’avons pas toujours conscience de notre dépense d’énergie. Nous n’avons pas de jauge pour nous permettre de savoir à quel moment de la journée nous allons dépasser notre « capital » d’énergie.

Or, il est évident que l’épuisement, la fatigue vont entrainer des réactions automatiques subies, car nous changeons alors d’état neurobiologique. Notre système nerveux va transmettre à notre cerveau des signaux d’insécurité et nous allons réagir la plupart du temps de façon inadaptée.

Alors, je vous propose de gérer votre énergie,
comme un « bon père de famille » gère son argent.
De cette façon nous évitons tout simplement d’être
« à découvert d’énergie » !

Imaginons notre énergie quotidienne sous la forme d’une somme d’argent déterminée. Dans ce cas, chaque fois que nous nous agaçons, ruminons, que nous nous inquiétons, ou quel que soit notre comportement en réaction à une situation, demandons-nous : Mon argent est-il bien dépensé ? Si oui c’est que notre réaction est adaptée. Si ce n’est pas le cas, alors prenons un instant pour nous rendre compte de notre état d’insécurité tout en le respectant, pour pouvoir ensuite changer d’état et revenir en Vagal Ventral. L’essentiel est de prendre conscience à ce moment là que, dépenser inutilement de l’énergie, nous fait prendre le risque de devenir pour nous-mêmes une menace, en nous épuisant encore d’avantage, au lieu d’être notre première ressource.

Cette observation nous permettra petit à petit de noter tout ce qui nous conduit à gaspiller notre énergie et, à contrario, tout ce qui nous donne de l’énergie ! Demandons-nous :
– Que dois-je faire plus souvent qui me met en énergie positive (haute ou basse) en lien avec ma motivation ?
– Qu’est-ce que, à l’inverse, je dois faire moins souvent, ou même totalement arrêter de faire, car je gaspille mon énergie ?
– Enfin, qu’est ce que je pourrais mettre en place pour me donner de l’énergie, de la motivation, et au final, me reconnecter à mon état naturel de sécurité.

Le temps lui-même peut être une source de stress.

Parfois on peut avoir l’impression de manquer de temps, ou que les autres abusent de notre temps. Dans ce cas la notion même de temps devient une source de stress.
La théorie polyvagale, apporte une réponse simple à cette question, car elle est la science de la relation, et donc aussi de la relation au temps.
La méthode Libre de Soi permet d’utiliser ses propres ressources pour recruter son état naturel de confiance et de sécurité afin que son état soit adapté à sa priorité ! Car il s’agit bien, pour gérer son temps efficacement, de déterminer ses priorités.

La relation au temps est liée à son état neurobiologique :

Les personnes qui passent beaucoup de temps dans l’état de « Sympathique », ont tendance à dire qu’ils n’ont jamais le temps. C’est normal, car pour eux, et plus exactement pour leurs systèmes nerveux, agir, est un moyen de se sentir en sécurité.
Parfois au contraire le temps nous parait « long » : Dans ce cas, mon état neurobiologique est le vagal dorsal. En effet, dans cet état, notre système nerveux aura tendance à nous protéger du danger, en nous empêchant de passer à l’action, ainsi l’inactivité emplira un temps long.
Enfin, nous avons tous fait l’expérience, dans certaines situations, avec certaines personnes, de perdre la notion du temps. C’est l’une des caractéristiques de notre état naturel de confiance et de sécurité qui nous connecte à nous même, aux autres, et au monde en nous faisant oublier le temps qui passe.
N’oublions pas que nous sommes les seuls sur cette terre à avoir une relation au temps, les animaux eux n’ont aucune idée de l’heure qu’il est !

Pour gérer son temps en ventral, demandez-vous quels sont les « voleurs » du temps qui dépendent de soi ou des autres ?

– Ai-je suffisamment identifié mes priorités ?
– Qu’est-ce-qui m’empêche de faire cette tâche ? Pourquoi je reporte sans cesse ? Est-ce la peur de l’échec ? Ou encore quels sont les enjeux pour moi ?
– Qu’est-ce- que la paresse dans cette situation dit de moi ?
– Est-ce- que je m’impose trop de règles, d’objectifs ou au contraire pas assez ? Dans les deux cas qu’est-ce-que je recherche ?
– Ai-je mis en place des habitudes ? Et dans ce cas sont-elles toujours justifiées, adaptées ?
– Quel sens puis-je donner à des tâches et des activités qui ne me plaisent pas ?
– Ces tâches sont-elles réalistes, accessibles, claires, adaptées ?
– Suis-je dans le bon état pour faire ce que j’ai à faire, est-ce-que je respecte mon rythme biologique, ma fatigue..
– Ma charge de travail est-elle adaptée à mes capacités et à mon état ?
Toutes ces questions ont pour but de nous permettre de prendre conscience de ce que nous pouvons changer.

En effet, on ne peut changer que ce dont on a conscience !

C’est le premier pas pour apprendre à réguler ses états et vivre le plus souvent possible en « pleine confiance ».
Toutes ces questions dépendent de nous, mais nous pouvons aussi nous demander, quels sont les voleurs de temps qui dépendent également des autres.
Telles qu’une réunion mal préparée et inefficace, des interruptions, des directives pas claires, une surcharge de travail imposée…
Notre seul job est d’être responsable de notre propre état de sécurité et de nos propres comportements et émotions. La réaction des autres leur appartient.
Néanmoins, notre énergie et notre état neurobiologique ont bien sûr une influence sur ceux qui nous entourent.
Je vous proposerai donc, dans un prochain article, des clés pour expérimenter une communication en « pleine confiance » et des relations humaines sereines et apaisées, grâce à la théorie polyvagale et l’Ennéagramme.

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