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Comment reconnaître le bonheur ?

Pour savoir comment reconnaître le Bonheur, encore faudrait-il s’entendre sur la définition du Bonheur.

Je vous explique tout dans l’article ci-dessous.

“Tous les jours, je choisis le bonheur !”

Auteur inconnu

Le bonheur, qu’est ce que c’est ?

Il s’avère qu’une célèbre étude sur le bonheur de Julien Perron portant sur 1600 personnes, nous apprend qu’il n’existe pas de définition du bonheur et que chacun a sa propre définition du bonheur !

Pour certains c’est  la liberté, d’autres la paix, la justice, être en sécurité, en bonne la santé… C’est aussi réaliser ses rêves,  faire du bien,  faire ce qui est juste, réussir, être aimé, vivre intensément…

Dans une  autre étude qui a duré 75 ans, les chercheurs d’Harvard ont pu constater que la qualité des relations avec nos proches,  ressortait pour une majorité,  dans ce que chacun définissait à la fin de sa vie comme le bonheur.

 

Une autre définition du bonheur

Je vous propose d’avoir une lecture du bonheur un peu différente, à la lumière de la théorie polyvagale (TPV), c’est-à-dire à travers la compréhension du fonctionnement de notre système nerveux autonome,  et d’un outil de lecture de personnalité  extraordinaire qu’est l’Ennéagramme.

Ce qui m’a permis de faire un lien entre le bonheur et la TPV, d’une part, et le bonheur et L’Ennéagramme, d’autre part,  est ma propre expérimentation du bonheur,  corroborée par celle de mes clients.

 

A 48 ans, j’ai pris conscience que « je n’étais pas née pour plaire mais pour vivre la vie qui me plaît ! ». A partir de là, tout a changé dans ma vie !

  • Grâce à l’Ennéagramme, j’ai eu accès à la structure de ma personnalité. J’ai compris ma peur de base, mon émotion dominante, ma quête, ma préoccupation majeure, mes valeurs, ma vision du monde et ma croyance fondamentale.

Cet outil de lecture de personnalité est très puissant. Il permet de mieux se connaître, mais aussi d’apprendre à mieux connaître les autres et facilite ainsi la communication.

En découvrant mon profil Ennéagramme, j’ai compris en quoi ma principale peur était de ne pas être en lien avec les autres et aimée. C’est une peur que tout le monde connait car notre Système nerveux lui-même a pour but de nous maintenir en vie et en lien avec les autres.

Le rejet dans l’évolution humaine étant synonyme de mort. Dans mon cas, cette peur est encore plus importante car ma vision du monde est que « le monde ne me donnera pas d’amour si moi-même je n’en donne pas ». La  croyance fondamentale qui en découle est que pour moi, « Tout va bien si et seulement si je suis aimé et proche des autres »

 

Dans ces conditions,   mon mécanisme de défense automatique qui est mon mode de réaction privilégié en cas d’insécurité est la répression de mes propres besoins  en privilégiant les besoins des autres.

Je réalisais avec stupéfaction que c’est exactement ce que j’avais fait pendant 48 ans ! Mon bonheur d’alors c’était le bonheur des autres et c’était tout !

Ce fut ma 1ère prise de conscience ! Grâce à l’Ennéagramme, je pouvais commencer ce chemin qui allait me conduire vers la compréhension de  moi. Il m’offrait en outre une piste d’évolution à travers les sous-types Ennéagramme qui est la traduction de sa personnalité dans les comportements.

Définition du bonheur

Mais alors comment me libérer de mes comportements automatiques de protection, pour concilier mon besoin d’aider les autres sans être dans la répression de mes propres besoins ?

L’Ennéagramme m’avait donné une carte, une boussole, il m’appartenait dès lors d’explorer le chemin.

Pour se libérer des schémas de pensées et de comportements inconscients, nous devons comprendre comment notre corps lui-même réagit. C’est alors qu’intervient notre système nerveux autonome (SNA).

C’est ce que j’ai appris avec la théorie polyvagale.

 

Ce travail d’évolution vers la liberté de vivre le bonheur a pu se faire car j’ai pu me libérer de tous ces mécanismes de protection automatiques,  en apprenant à les reconnaître, les accepter et enfin en apprenant comment recruter physiologiquement notre état naturel de confiance et de sécurité pour répondre aux situations quelles qu’elles soient au lieu de réagir dans le seul but de se protéger.

 

« Grâce à la Théorie Polyvagale, j’ai compris pourquoi, pendant 48 ans, je n’avais pas été libre de vivre le bonheur tel que je le vis aujourd’hui. »

 

Pendant ces 48 années, la vie m’a beaucoup apportée. Aimée, entourée, heureuse maman de jumeaux… J’avais « tout »  pour expérimenter le bonheur. Et j’ai sincèrement cru  que je vivais le bonheur. Les autres aussi le croyaient.

Jusqu’à ce que je m’aperçoive que mon illusion du bonheur était liée à la satisfaction de mon besoin de sécurité  en lien avec mon instinct de survie, géré par mon Système nerveux autonome et donc par mon corps !

 

Bonheur et besoin de sécurité 

Il existe trois peurs archaïques : l’impuissance, l’incapacité  et l’isolement qui sont à l’origine de toutes nos peurs (Peur de l’échec, peur de l’inconnu, peur du rejet, de l’abandon, peur de la déception…). Ces peurs de base nous conduisent à mettre en œuvre des mécanismes de protections inconscients pour nous éviter de souffrir physiquement et psychologiquement.

C’est notre système nerveux autonome (SNA), et donc notre corps qui est chargé de cette mission de protection en nous maintenant en vie et en lien avec les autres.

J’ai donc découvert que 80% de mes pensées étaient directement envoyées à mon cerveau par mon SNA et qu’en fonction des informations de sécurité ou d’insécurité envoyées par des capteurs dans notre corps, nous vivions dans trois états neurobiologiques différents : deux états d’insécurité et un état de sécurité !

Stephen Porges, Docteur en neurobiologie,  a identifié un ordre biologique de réponse chez les êtres humains, c’est-à-dire des mécanismes automatiques du   système nerveux qui conditionnent nos réactions et nos comportements en fonction du niveau de sécurité ou d’insécurité,  perçu par des capteurs dans notre corps.

Nous changeons d’état neurobiologique des milliers de fois par jour. C’est normal, notre système nerveux s’adapte en permanence à notre environnement. Néanmoins nous avons un état « dominant », c’est l’état dans lequel nous passons le plus de temps.

 

Comment fonctionne notre système nerveux autonome ?

Lorsque notre SNA perçoit de la sécurité notre comportement va être l’engagement social, c’est-à-dire que nous allons facilement vers les autres, nous créons, nous partageons, nous sommes en lien et notre vision du monde est « tout est possible ». Nous connaissons tous cet état, mais nous savons malheureusement que nous n’y restons pas toujours, car, en effet, comme je vous l’ai dit nous changeons d’état.

Lorsque nous percevons une  menace, nous réagissons par le combat ou la fuite. Dans cet état, nous avons tendance à considérer que la vie est difficile.

Enfin, lorsque notre SNA perçoit  un grand danger, alors pour nous protéger, nous avons tendance à nous réfugier dans le figement, l’isolement en pensant, c’est « impossible ».

 

C’est l’état dominant qui conditionne en partie notre définition du bonheur.

 

Pour certains,  le bonheur, c’est la capacité à éviter les situations  qu’il juge dangereuse. Eviter tout inconfort procure un certain bien-être (Dopamine), du moins sur l’instant.
Lorsque nous passons une grande partie du temps dans cet état interne de méfiance et de vigilance, on appelle ça en neurobiologie l’état dominant de « Sympathique fuyant ». On associe ainsi bonheur et sentiment de sécurité : Cette stratégie permet  en fuyant de ressentir de la satisfaction et de vivre une illusion de bonheur.

Pour d’autres, ils ne se sentiront en sécurité qu’en dépensant de l’énergie et en  affrontant les situations :
– C’est la peur de l’immobilisme, de l’échec sous toutes ses formes par exemple, avoir tord, pas faire assez bien, ou pas assez vite…) qui entraine ce comportement de combat (adrénaline), telles que la critique, la colère….C’est l’état dominant neurobiologique de « sympathique agressif ».
Le bonheur passe par le contrôle de la situation et par l’action.

Lorsque nous vivons dans un état interne de danger et de figement, pour notre système nerveux, la sécurité, c’est quand il n’arrive rien, car dans ce cas je ne risque rien !
Pour être heureux, il vaut mieux se cacher, se replier, rester invisible. C’est l’état neurobiologique de « Vagal Dorsal ».

Heureusement il existe un autre état neurobiologique, découvert par Stephen Porges, inventeur de la théorie polyvagale.
Il a révélé qu’il existait un état physiologique de confiance et de sécurité naturelle. Il s’agit d’un état interne de lien et de sécurité, dans lequel nous sommes dans une psychologie de lien, de vulnérabilité  assumée, de solutions et de  croissance.
Nous éprouvons  de la joie, de la sérénité de la confiance et de l’amour en toute lucidité. C’est l’état neurobiologique de « Vagal ventral ».

Le bonheur c’est alors de se laisser traverser par la vie en toute confiance, pour vivre la vie que l’on a choisi, et « d’apprendre à danser avec l’insécurité de la vie », comme le dit si joliment Rémy Tremblay.

 

Le bonheur en toutes circonstances

La  Théorie Polyvagale (TPV) est la découverte d’une nouvelle voie naturelle de notre système nerveux ayant pour fonction la « pleine confiance ». Stephen Porges a identifié une nouvelle voie du nerf vague, principal nerf du SN parasympathique.

La stimulation de cette voie permet de cultiver sa « pleine confiance » Grâce à l’activation de ce nerf vague, vous aurez accès naturellement à des pensées de sécurité, de confiance en vous mais aussi dans vos relations aux autres et au monde !

En insécurité,  notre système nerveux autonome répond à nos besoins de survie, alors qu’en état de sécurité il répond à nos valeurs.

Selon que nous passons la plupart du temps, dans un état de « sympathique »,  de « Vagal Dorsal », ou de « Vagal Ventral » nous allons vivre des comportements, des pensées et des émotions différentes et donc nous aurons une définition du bonheur différente !

Voilà pourquoi et comment, j’ai pris conscience que mon besoin de sécurité dirigeait ma vie ?

Cette prise de conscience n’est pas arrivée par hasard : Mon corps a dit STOP ! Il  s’est figé dans des douleurs pour m’immobiliser et interrompre une vie essoufflée et en perte de sens.

Mon état subi de « sympathique fuyant » me conduisait à être dans une psychologie de recherche d’excuses  pour m’en sortir ou ne pas provoquer de changement qui me conduisait à m’agiter en permanence, trouver des excuses pour ne pas m’intéresser  à moi. Mes phrases de prédilection étaient, « Je n’ai pas le temps », « Oui, mais… » «Je dois… », et bien sûr, dans mon cas,  «Qu’est-ce-que je peux faire pour toi ?… » : Ma définition du bonheur était donc en lien avec mon besoin de satisfaire les besoins des autres pour me sentir aimée et donc en sécurité !

Voilà comment, j’ai pris conscience que ce besoin de sécurité dirigeait ma vie et qu’il ne m’apportait qu’une illusion de bonheur !

Alors, je voudrais seulement attirer votre attention sur votre propre définition du bonheur. Est-elle en lien avec vos valeurs les plus profondes ou avec votre besoin de sécurité lié à vos instincts de survie ?

Une étude réalisée en 2016 montre que 85% de la population vit en mode survie : C’est à dire que nous mettons en œuvre des comportements de survie qui sont des moyens de protection en pensant que ces comportements  nous  évitent la souffrance et nous permettent d’être heureux.

 

Est-on libre de vivre notre bonheur ?

Je substituerais donc à la question : « Comment reconnaître le bonheur ? »,  la question : « Est-on libre d’être heureux ? », ou encore : « Est-on libre de vivre notre bonheur ? »

La réponse n’est pas philosophique. Ce sont des réactions de défense psychologique et physiologique  automatiques et inconscientes qui nous  empêchent d’être véritablement heureux.

La méthode Libre de Soi, que j’ai crée pour accompagner tous ceux qui veulent passer du mode « Survie » au mode « Vie »,  libère des croyances et des peurs qui nous conduisent à agir toujours de la même façon, à penser comme nous pensons en cherchant le bonheur à l’extérieur de nous.

 

Pour que nous en discutions ensemble, je vous invite à me contacter.
je serai ravie de pouvoir échanger avec vous, et vous aider à trouver LE bonheur.

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